Lorsque j'étais une oeuvre d'art - Eric-Emmanuel Schmitt
Editions Le livre de poche
253 pages
Résumé :
Parce qu’il se sent médiocre et inexistant, un jeune homme va se suicider quand un artiste mégalomane suspend son geste. Il lui propose d’acheter son âme et son corps pour en faire une sculpture vivante, sublime ou monstrueuse, et une marchandise planétaire.
Le désespéré accepte le pacte et l’opération, se laisse déshumaniser, et exposer aux yeux des foules, sous le nom d’Adam-bis. Mais peut-il abdiquer entièrement son humanité ?
Grâce à l’amour d’une jeune-femme, « l’œuvre d’art » tente alors de sortir de l’emprise de son créateur et de retrouver sa conscience perdue.
Cette fable excentrique, inquiétante et comique nous entraîne dans un monde rongé par le narcissisme, le culte du simulacre et de l’apparence, le totalitarisme de l’image : le nôtre.
Mon avis :
Ayé, je viens de le finir (oui j'avais dit que je le commencerai lundi, et je le fini le dimanche d'avant. normal
)
Bref
Je pense que le titre resume parfaitement le livre : Ce bouquin est une oeuvre d'art.
L'histoire est fantastique, perturbante, flippante aussi. Mais surtout tres belle, et amene à la reflexion...
Ce que l'Homme serait capable de faire (et ne pas faire) pour la gloire, la reconnaissance et l'existence, la decheance, le renoncement, la soumission, l'humiliation...
L'artiste est un fou furieux sans scrupule (et sans talent, aussi, à la limite)
le jeune homme-oeuvre d'art n'est rien de plus qu'un jeune adulte paumé et deprimé
J'avoue avoir versé ma petite larme à la fin, mais quelle fin merveilleuse
(et puis, une petite tendresse particuliere pour le personnage de Carlos Hannibal)